Avant la modernisation de l'atelier de maintenace, Martin Hertwig et ses collègues nettoyaient tout manuellement, à l'exception des masques respiratoires qui passaient dans un lave-vaisselle domestique. « Il pouvait loger 18 masques et le cycle de lavage durait deux heures » se souvient-il. Mais c'est de l'histoire ancienne. Les quelques 2 000 masques respiratoires annuels sont maintenant traités plus rapidement et plus efficacement – grâce à la technique MEIKO et à la planification ambitieuse de Jens Jacobsen, directeur des ventes pour les équipements de protection individuelle chez MEIKO. Depuis la modernisation, tout peut être nettoyé pendant les heures de travail.
Dès la planification, trois circuits ont été pris en compte : l'atelier de maintenance des ARI, l'atelier de maintenance des flexibles et la laverie. MEIKO a porté une attention toute particulière à la sécurité des agents chargés du reconditionnement des ARI. L'atelier modèle a fait parler de lui, si bien que les responsables des ARI de toute l'Allemagne y font maintenant un pèlerinage pour y puiser de nouvelles idées.
Avec MEIKO, nous avons mis en place dans l'atelier de maintenance un processus vraiment au top.
Une planification intelligente : séparation entre zone sale et zone propre, ergonomie et efficacité
L'équipement utilisé est emballé dans une caisse de transport et déposé sur une table perforée dans l'atelier de maintenance. Lors du déballage, un système d'aspiration encastré dans le sol permet d'éliminer les éventuelles substances nocives. Un rideau d'air protège également par le haut l'agent chargé du reconditionnement. De l'air frais s'écoule verticalement depuis le plafond vers le bas et isole l'équipement contaminé de l'agent chargé du reconditionnement qui « opère » devant lui. Des conditions similaires à celles d'un chirurgien dans une salle d'opération.
Pré-nettoyage
Les prémices de la planification MEIKO étaient une séparation stricte entre la zone sale et la zone propre, avec un maximum d'efficacité et d'ergonomie. Autant de raisons pour installer un appareil TopClean D MEIKO pour le pré-nettoyage des appareils respiratoires isolants. La machine permet de décontaminer les substances nocives comme la suie. Celle-ci est hydrophobe et ne s'élimine pas avec un simple passage sous l'eau. Le TopClean D fonctionne avec une pression d'eau élevée et élimine les grosses saletés des masques de protection respiratoire, des harnais, des bouteilles et aussi des pneumatiques. L'appareil reconditionne en une seule fois jusqu'à 4 appareils respiratoires isolants et 12 masques de protection respiratoire. Les masques de protection respiratoire sont placés sur des têtes porte-masque et nettoyés de l'extérieur.
L'ergonomie n'a pas été oubliée : l'appareil est installé dans un angle pour que l'agent chargé du reconditionnement n'effectue qu'une rotation à 90° lorsqu'il retire le casier du TopClean D, évitant ainsi les mouvements pénibles.
Nettoyage et désinfection
Un plan de travail en acier inoxydable suffisamment grand pour démonter les appareils respiratoires isolants. En raison de la grande quantité d'objets à nettoyer, un TopClean H est accolé au plan de travail : une machine de nettoyage et de désinfection équipée d'un système d'ouverture automatique du capot. Les masques de protection respiratoire et les soupapes à la demande sont logés dans des casiers spécialement conçus pour cette utilisation. Les casiers sont ensuite « branchés » à la machine via un raccord rapide puis insérés dans le TopClean H. Le capot de la machine s'abaisse automatiquement et en quelques minutes seulement, tout est nettoyé et désinfecté, y compris les faces intérieures et extérieures des masques. Le pré-nettoyage dans le TopClean D permet de sélectionner le programme le plus court (6 minutes environ), faisant économiser du temps et de l'énergie.
Vient ensuite une zone tampon dans la zone propre, séparée par une cloison. Une ouverture dans le mur garantit un transport facile de l'équipement nettoyé pour le séchage, le ré-assemblage, la documentation, l'emballage et le stockage. Certes, l'ouverture dans la cloison implique une entorse dans la séparation zone sale/zone propre, mais l'équipe travaille sous une pression d'air plus élevée dans la zone propre que dans la zone sale. Cela permet une technique de climatisation réduisant les matières en suspension. pour éviter autant que possible la transmission de particules nocives par l'air. Dans la zone propre, une armoire de séchage est raccordée après la « zone tampon ». Elle a été placée à cet endroit par MEIKO après consultation d'hygiénistes de renom afin de donner la priorité à la sécurité du personnel.
Un processus en deux étapes élaboré en commun
L'ancien commandant des sapeurs-pompiers d'Offenbourg, Peter Schwinn ne tarit pas d'éloges sur la collaboration avec MEIKO. Ils avaient en effet mis au point ensemble un processus dans l'atelier de maintenance des ARI, vraiment très efficace. Le processus est le résultat d'une collaboration très ouverte et d'une volonté de la part de MEIKO d'étudier immédiatement les propositions qui étaient faites.
Le fait de diviser le nettoyage des masques en deux étapes est un aspect particulièrement innovant dans le processus mis au point :
- pré-nettoyage de l'extérieur dans le TopClean D puis
- désinfection de l'intérieur et de l'extérieur dans le TopClean H pour gagner du temps et atteindre une plus grande sécurité sanitaire.
Auparavant, il y avait un risque que des particules nocives, par exemple de minuscules fibres d'amiante, passent de l'extérieur du masque à l'intérieur lors du pré-nettoyage en bac de trempage et ne soient pas éliminées lors de la désinfection, qui élimine les bactéries et les virus. Ces particules étaient ensuite inhalées par le porteur du masque à la prochaine intervention. Cela ne peut plus arriver aujourd'hui, car elles sont éliminées mécaniquement dans le TopClean D.
Rien à redire du côté de l'agent chargé du reconditionnement des ARI
En tant que responsable de l'atelier de maintenance des ARI, Martin Hertwig considère que la sécurité au travail, l'ergonomie et la rapidité d'exécution sont des avantages absolus : « Lorsque le nettoyage se faisait encore manuellement, il fallait veiller à ce rien n'arrive aux pompiers lorsque l'équipement était chez nous », se souvient-il. Mais le fait que ses collègues et lui respirent désormais le moins de substances nocives possible est pour lui un avantage inestimable dans son travail quotidien.
Avec la planification et l'équipement de l'atelier de maintenance des ARI d'Offenbourg, les collaborateurs de MEIKO ont réalisé un projet qui leur tenait à cœur et ont prouvé qu'ils pouvaient répondre aux besoins individuels de leurs clients et réaliser ensemble une solution optimale. « Avec nos machines, nous réalisons le travail en une fraction du temps qui était autrefois nécessaire et ce, sans chimie supplémentaire ou sans abîmer le matériau », souligne Jens Jacobsen d'un air satisfait. Mais ce dont il est particulièrement fier : « Nous parlons de la meilleure élimination possible de substances dangereuses pour la santé. Rien que cela ! »